Afin de représenter l’Art pour les
étudiant·e·s, par les étudiant·e·s, sur le
campus de l’EPFL, Notre commission a mis en place l’initiative “Legal Wall”, un mur sur lequel les artistes de l’EPFL peuvent exercer leur art de façon légale.
Laissé à disposition par l’EPFL, ce mur
accueille une fresque collaborative qui
évolue régulièrement afin de refléter les talents artistiques des étudiant·e·s et de contribuer à l’embellissement du campus.
Plusieurs artistes ont déjà eu l’occasion d’y laisser leur trace et de nombreux autres sont à venir!
Le mur est accessible à tout le monde sur présentation et validation d’un projet que vous pouvez soumettre en remplissant le formulaire. C’est l’occasion rêvée de pratiquer le street art ou tout simplement de s’exercer sur un grand format, alors n’hésitez pas !
En dehors de la salle ELL 091
Titre : L’Axolotl du mur
Pour se laisser rêver, simplement, dans une petite bulle
Les masques japonais sont une forme d’art. Ils sont portés au théâtre japonais, lors de certains festivals Matsuri, lors des cérémonies Shintos mais aussi par les samouraïs de l’ère Edo. Ces masques traditionnels japonais représentent des démons ou des dieux japonais.
Cette œuvre représente un masque de « 0ni », dans le folklore nippon, un oni est symbolisé par un ogre ou du moins un démon japonais. Ce sont des créatures maléfiques qui viennent tourmenter les humains. La couleur de leur peau est bleue ou rouge, ils ont des cornes et des dents acérées. Ce sont l’équivalent en occident de nos démons de l’enfer. Cependant au Japon, le masque Oni peut avoir un aspect effrayant ou drôle. Les masques démons sont portés par les parents dans le festival du Setsubun. Pendant toute cette journée de fête les parents vont se déguiser en démon pour effrayer les enfants ! Et les enfants vont effrayer les méchants monstres japonais en leur jetant des haricots !
Le masque japonais est un thème récurrent en tatouage traditionnel dont je m’inspire en grande partie pour cette œuvre. Notamment pour les enluminures qui entourent le masque afin d’embellir cette figure qui aux premiers abords peut paraitre effrayante. Ce dans le but de symboliser l’acceptation de ces démons qui font en réalité partie de notre quotidien et pouvant être interpréter de façon très personnelle par les spectateurs.
Sur le campus de l’EPFL qui paraît si terne, ajouter des bulles de couleur et de créativité semble nécessaire. Ici, elle prend la forme d’une méduse qui dérive, flotte, rêve. Certains y voient un champion, ou encore une explosion colorée. Quoi qu’il en soit, cette bulle ramène de la vie sur ce mur qui fut un temps terne.
On cherche ici interroger ce qui rayonne de chacun et ce que l’on en retiens. Que ça soit la personne matérielle en elle-meme, la morale ou les actions, qu’est ce qui nous pousse a nous souvenir d’un tiers, et comment est on soi-même perçu ?
Quelle distance y a t’il entre l’importance que l’on s’accorde et ce qui transparaît réellement ?
Sur un campus polytechnique, il me paraissait intéressant de représenter la technologie et son rapport à l’homme. C’est donc sur cette base cyberpunk dans une variation plus anguleuse du style de bansky que je me suis amusé à réaliser ma partie de la fresque
Killing Machine
En m’inspirant des deux autres projets sur le mur, j’ai décidé de faire une fusion entre quelque chose d’organique et mécanique. Le résultat est un requin cyborg!
Deviantart: kfcdogcat183
LinkedIn: David Quadrini